Ama était une fille formidable. Juste trois ans après mon mariage avec Julie, cette jeune fille qui avait fui son village à cause d’un mariage forcé s’était retrouvée à travailler chez nous comme servante.
Sa particularité, c’est qu’elle s’adaptait facilement à toutes les situations.
Forte de cette qualité, elle avait vite adopté les airs des jeunes filles modernes et cuisinait merveilleusement les plats africains comme les mets exotiques.
Elle s’entendait tellement bien avec ma femme que notre entourage pensait qu’elles avaient des liens de parenté.
La jeune fille rivalisait d’ailleurs de beauté avec mon épouse.
Ama avait un teint clair hors du commun avec un cou strié et un sourire d’ange. Ses fesses bien rebondies lui donnaient un charme particulier. A dire vrai, elle ne laissait personne indifférent.
Au-delà de sa beauté même, elle est très serviable. Elle était à nos petits soins et anticipait même souvent sur les situations.
Julie l’aimait beaucoup et lui confiait beaucoup de secrets. Je n’aimais pas beaucoup cela car Ama se permettait souvent d’intervenir dans nos décisions familiales.
Mais Julie la soutenait toujours et j’avais fini par m’y faire.
Après la naissance de notre troisième fille, tous nos enfants étaient des filles, Ama a pris deux mois de congé.
Sa mère, au village à Toumodi, était malade. C’est à son absence que je me suis rendu compte de son importance.
Julie arrivait à peine à tenir la maison. Elle avait même fait appel à sa mère et à sa sœur cadette mais je sentais tout de même le vide laissé par Ama, ma servante.
D’ailleurs ma femme n’arrêtait pas de se plaindre de son absence prolongée. C’est dire à quel point cette fille était intégrée et tenait mon foyer entre ses mains.
- Chérie tu es trop dépendante d’Ama, tu ne trouves pas ? Ai-je demandé un jour à ma femme en souriant.
-Dis plutôt nous sommes. Et toi, qui n’arrête pas d’appeler ma sœur Anou par le nom d’Ama.
- Les deux noms se ressemblent quand même un tout petit peu.
- Pas jusqu’à ce point. Anou … Ama. Elle se mit à rire aux larmes.
- Même pas de ressemblance monsieur.
- C’est toi qui passe la claire partie de ton temps à te plaindre, ma chère. D’ailleurs, je la mets à la porte à son retour. Je pense qu’elle nous a envoutés.
- N’exagérons rien, cette fille a tout simplement un bon caractère, c’est tout.
Ma femme ne supportait pas qu’on parle mal de sa servante, elle la défendait bec et ongles.
Finalement Ama revint à Abidjan à notre grand bonheur, ma femme et moi.
Le temps passa et un jour, en l’absence de mon épouse et des filles, parties à Grand Bassam dans leur village maternelle, je suis resté seul avec Ama. Elle ne les avait pas accompagnées comme à son habitude parce qu’elle ne se sentait pas bien.
Julie était vraiment désolée et épouvantée à l’idée de s’occuper toute seule des filles qui étaient devenues de vrais casse-pieds.
Elle n’arrêtait pas de s’en plaindre jour et nuit. Je lui ai rappelé que leur grand-mère était là-bas et qu’elles seraient entre de bonnes mains, mais elle semblait incrédule.
C’était un weekend, j’étais donc à la maison, n’ayant rien de prévu à faire. J’ai commencé à passer en revue toutes les 25 chaines de télé que j’avais, sans vraiment rien trouver de bon à regarder. Commençant à m’ennuyer, je me suis mis sur la terrasse pour prendre de l’air.
Ama était couchée dans sa chambre. En passant devant sa porte, j’ai entendu qu’elle gémissait doucement. Je suis aussitôt rentré pour me rassurer de ce qui s’y passait. Elle était couchée à moitié nue sur son lit, recroquevillée sur elle, se tenant le bas ventre.
Elle était vraiment belle. Ne m’ayant pas entendu rentrer, je me suis mis à la contempler. Elle avait pour seul habit sa petite culotte à ras de fesses.
Ayant par la suite remarqué ma présence, elle se saisit de son drap et s’en couvrit prestement.
- C’est grave ? Lui demandai-je gêné.
- Non tonton, ce n’est pas grave. Je souffre seulement de règles douloureuses, ça va me passer.
- Généralement qu’est-ce que tu prends en pareil cas ?
-Des calmants, tonton, mais tantie est partie à Bassam avec tous les comprimés.
- Mais pourquoi ne me l’as-tu pas dit ? Viens en prendre, je n’aime pas te voir dans cet état.
Elle se leva pour me suivre, mais son drap glissa sur son corps et s’étala à ses pieds. Elle avait de beaux seins dressés en ma direction avec un bassin époustouflant.
Elle remarqua d’ailleurs qu’elle me faisait de l’effet. La scène qui se produisit par la suite me sembla invraisemblable. Elle ne chercha même pas à ramasser son drap pour s’en couvrir, elle me suivit ainsi en marchant d’un pas lent.
Mille questions se mirent à se bousculer dans ma tête. Pourquoi me suivait-elle presque nue ? Me faisait-elle tellement confiance qu’elle ne s’en rendait pas compte ? Ou le faisait-elle dans l’optique de me tenter ? Ou simplement avait-elle tellement mal que s’habiller lui paraissait comme une perte de temps ?
Aucune de ces questions ne trouvait de réponse. J’étais sérieusement perturbé à l’intérieur de moi.
La chose la plus grave est que sur l’instant, je la désirais réellement dans mon cœur sans parvenir à m’y opposer fermement.
C’était la première fois que je vivais ce genre de situation dans ma propre maison. Il m’était certes une fois arrivé de commencer à m’attacher à une collègue avec laquelle j’étais allé en mission au Gabon.
Mais j’ai toujours résisté car au moment où nous nous retrouvions seul à l’hôtel, je brouillais les pistes en appelant ma femme.
Je pouvais ainsi passer des heures avec elle au téléphone, baissant du coup l’ardeur de ma collègue qui retournait dans sa chambre, toute déçue.
Mais là comment fallait-il que je réagisse ?
Ama marchait au pas derrière moi sans oser me rattraper. Venait-elle de se rendre compte de la bêtise qu’elle avait commise en me suivant en caleçon ?
Moi non plus je n’osais tourner le regard. Arrivée devant ma chambre, elle s’est arrêtée et m’a attendu là toujours impassible. J’ai, d’une main tremblante, saisi la plaquette de Doliprane que j’avais dans mon placard et je suis ressorti pour la lui tendre.
Je ne lisais nullement de la gêne dans son regard. Elle s’en est saisi et s’est retournée tout aussi calmement et tranquillement qu’elle était venue.
La nuit venue, je ne réussissais pas à fermer l’œil. Je pesais et soupesais l’attitude de ma servante sans vraiment y comprendre quelque chose. Plus j’y songeais, plus le désir grandissait et grondait en moi. J’ai alors tenté ma technique infaillible de résistance à la tentation : j’ai saisi mon téléphone et j’ai composé de numéro de ma femme.
C’est sa mère qui décrocha et me signifia que Julie dormait depuis près d’une heure.
-Les filles n’ont pas donné dans la dentelle, elles lui ont sérieusement coupé l’appétit. Surtout Laurianne et ses espiègleries. Cette petite n’a pas arrêté de faire courir et crier sa mère toute la journée. La pauvre, elle est morte de fatigue et regrette qu’Ama ne soit pas venue avec elle. Au fait, comment va-t-elle celle-là ?
C’était fichu pour moi.
Julie dormait et moi je ne savais plus quoi faire. C’est alors qu’une idée lumineuse me vint en tête : et si je sortais un peu ? En m’apprêtant pour sortir, j’entendis de faibles coups frappés à ma porte.
-Qui est là ?
-Tonton c’est moi.
-…C’était Ama. Que diantre voulait-elle ?
J’essaie de la fuir et la voilà qui vient m’assiéger dans mon dernier retranchement. Je n’osais pas lui ouvrir la porte. Elle insista. Je me décidai, pour ne pas paraitre ridicule, au bout de quelques minutes à lui ouvrir. Cette fois, elle était dans une robe de nuit noire.
-Tonton, tu n’as besoin de rien ?
-Non Ama
.-Et tantie, tu l’as appelée, comment vont les filles ?
-Elles vont bien. Ta tantie dort déjà, mémé dit que les enfants l’ont beaucoup fatiguée.
-Hé Laurianne, je sais que c’est elle qui a le plus fatigué sa maman.
-Tu la connais bien. C’est son nom qui est ressorti quand sa grand-mère a répondu au téléphone. Et ta santé, comment te sens-tu ?
-Ça va tonton. Il ne faut pas s’inquiéter pour ça. Cela m’arrive tout le temps et je peux dire que j’y suis habituée.
-Habituée ? Personne ne s’est jamais habitué à la douleur et dire que tu as pleuré toute la journée.
-Oui c’est vraiment douloureux, souvent je me demande pourquoi Dieu m’a créée femme. Je vous envie vous les hommes ; vous n’avez pas ce genre de problèmes qui doit revenir chaque mois.
-C’est la diatribe que vous ressortez chaque fois que quelque chose ne va pas bien. Sinon votre rôle de femme vous plait bien, n’est-ce pas ?
-En tout cas tonton, en dehors de ces maudites douleurs, je peux affirmer qu’être une femme est finalement un délice.
-Un délice ?
-Oui tonton, imagine tous ces regards masculins que m’accompagnent quand je sors. Les hommes se jettent pratiquement à mes pieds pour me faire des avances. Il y en a qui m’ont promis monts et merveilles. Je n’y crois pas mais c’est toujours bon à entendre. Surtout les grosses voitures qui s’arrêtent quand je commence à marcher comme ça…
Elle s’est mise à marcher en ondulant lascivement son postérieur et en souriant à faire pâlir un saint.
Ama était vraiment une belle femme et jamais je ne l’avais vue sous cet angle provocateur. Cela ne fit que décupler mon désir envers elle.
-Tu es vraiment très belle Ama.
-Merci tonton. Je veux ressembler à tantie. Elle est la plus belle femme d’Abidjan.
Effectivement, Julie était la beauté faite femme…Ama me toisa d’un air assez étonné, ayant remarqué mon silence soudain. J’étais rêveur, je me repassais le jour de ma rencontre avec ma reine Julie.
C’était à une soirée de bienfaisance en faveur des orphelins à l’hôtel Ivoire. Je venais à peine d’être nommé Directeur Général d’une importante entreprise privée de la place, poste très convoité par beaucoup de personnes.
Je devais cette nomination aux nombreuses relations de mon père dans la haute sphère politique du pays.
J’étais donc un jeune Directeur très respecté et craint.
Ce soir-là, j’étais assis au rang de hautes personnalités dont faisait partie la première dame, l’épouse du Chef de l’Etat.
Julie était assise à une table plus loin. Lorsque nos regards se sont croisés, je lui ai fait un clin d’œil. Elle m’a fixé pendant un bon moment puis s’est mise à sourire…
Ama souriait en me regardant, elle devait être en train de se demander à quoi je pense. Il y avait quelque chose d’angélique dans son sourire comme celui de Julie au diner de bienfaisance…
Après une soirée magnifique qui a récolté plus de 50 millions en faveur des orphelins, nous nous sommes croisés à la sortie de la salle des congrès.
Je lui ai tendu la main avec un regard malicieux. Elle affichait toujours son sourire. Nous avions bavardé pendant quelques minutes et j’ai pu avoir son numéro de téléphone.
D’ailleurs, elle semblait enthousiasmée à l’idée de me revoir plus tard…
Ama me tira de ma rêverie : « tonton à quoi penses-tu ? »
-Rien Ama, je revoyais la soirée où j’ai rencontré ma femme.
-Tantie me l’a raconté plus d’une fois cette histoire. Elle dit que tu étais le plus beau des hommes à cette soirée-là et que tu n’arrêtais pas de lui faire des clins d’œil chaque fois que vos regards se rencontraient.
-Elle exagère, c’est arrivé qu’une fois.
-Tantie n’a pas menti tonton, tu es le plus beau des hommes que j’ai jamais rencontré moi aussi.
Ama a prononcé ces derniers mots avec une pointe de tristesse dans la voix. Je n’en croyais pas mes oreilles. Elle me regardait avec une envie de pleurer. J’étais troublé. Cette fille n’avait jamais eu, au cours de toutes ces années que nous sommes ensemble, une quelconque attitude déplacée à mon encontre.
Nos relations tenaient plus de patron à employée, même si une certaine familiarité avait fini pas prendre le dessus. Elle s’entendait plutôt bien avec ma femme.
Les deux semblaient être deux sœurs. Elle s’avança vers moi avec une lenteur calculée et me posa une main sur la joue gauche. Elle me fixa dans les yeux et dit:
-Tonton… Jules, je veux te le dire franchement. Je n’attends rien en retour, je ne souhaite rien de ta part. Mais il faut que je te l’avoue. Jules…je t’aime… je t’aime depuis le premier jour où j’ai mis mes pieds dans cette maison. Je t’aime comme une folle. Je l’ai toujours caché et j’en ai souffert toutes ces années. J’ai tout fait pour ressembler à ta femme, tout fait pour te plaire mais tu ne m’as jamais remarquée, ni fait le moindre compliment jusqu’à ce soir.
Ama, tout en parlant s’approcha de moi. Elle m’offrit ses lèvres. Alors que je voulais les prendre avec les miennes, l’image de mon épouse vint s’interposer entre la servante et moi.
Je la repoussai légèrement en signe de refus. Elle baissa la tête comme blessée dans son amour propre.
-Je suis désolée tonton, c’est plus fort que moi.
-Je te comprends, mais je ne peux pas faire ça. Ce sera une grande trahison faite à mon épouse.
-Tonton, que fais-tu de mes sentiments à ton égard ? Demanda-t-elle en laissant tomber sa robe de nuit.
La parue en tenue d’Eve. Ses beaux seins chauds pointaient vers moi. Son intimité dénudée s’offrait à ma vue et titillait mon appétit sexuel.
Elle vint s’agripper à moi. Je sentis la chaleur de son corps et son cœur qui battait à rompre tout comme le mien.
Quel homme refuserait un tel cadeau ? Et pourtant :
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